Belge de naissance, Sud-Africain par aventure et Normand de cœur, Hubert Grimonprez a su faire mûrir sa passion pour la peinture.

En treize ans, Hubert Grimonprez a réalisé une soixantaine de toiles résolument modernes et aux interprétations multiples.

Déjà épris de dessin très jeune, il doit à ses parents d’intégrer la prestigieuse École supérieure des arts Saint-Luc, à Bruxelles, à l’âge de 15 ans. La branche artistique n’était pas toujours bien vue mais j’avais des parents très permissifs qui me laissaient faire et découvrir tout ce que je voulais. Hubert Grimonprez gardera semée en lui une graine artistique qui germera bien plus tard.

Après quelques années en tant que commercial et chef de projet en Belgique, Hubert Grimonprez part pour Johannesburg, en Afrique du Sud, et y reste pendant sept ans, en travaillant sur des projets audiovisuels. Un projet commence souvent par quelques coups de crayon.

De cette période, il gardera le goût des vastes étendues et la culture du corps par le sport. De quoi, doucement arroser sa graine secrète. De retour en France, il devient professeur de Ressources Humaines, Leadership et Psychologie organisationnelle à NEOMA BS. Et il rencontre Pascale, sa future épouse, sa muse, son modèle. Elle s’intéressait à toutes les formes d’arts, les essayait toutes.

En 2011, Pascale se rend compte que son artiste de mari tourne bien trop souvent autour de ses pinceaux. Elle avait tout le matériel, était passée à autre chose. C’est elle qui m’a poussé à peindre. L’inspiration était déjà en lui, le style forgé par son vécu aussi. Il restait à les coucher sur la toile. Savoir dessiner est une chose, peindre est tout à fait différent. Il ne suffit pas seulement de remplir des contours.

Ces trois artistes, Hockney, Magritte, Vasarely, résument quasiment l’intégralité des inspirations d’Hubert Grimonprez. Figuratives et graphiques, teintées d’une touche de surréalisme, ses toiles, résolument modernes, s’inscrivent dans une succession de lignes droites ou sinueuses suggérant les voyages et les choix de vie. Et souvent, comme une intruse, une femme, qui interpelle le regard par sa seule présence, sensuelle, énigmatique, voire osée. J’aime déranger, bousculer. Mon objectif est de rendre visible le sujet ou le contenu plus que la forme. Je cultive sciemment une certaine tension.